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levin

Jeudi 6 décembre 2012 à 22:25

L'atmosphère gloabale de cette pièce me fait étrangement penser au domaine du rêve. Un rêve venu de nulle part, avec des personnages déréglés à l'extrême dans leurs rythmes, leurs propos. Des personnages loufoques improbables qui sortent du contexte et surviennent de manière incohérente dans la pièce tels que le moine boudhiste, les sportifs sur la plage. Je les vois grossis, irréalistes proche de l'absurde. D'autre part, un peu comme dans un rêve on zigzage dans différents lieux qui viennent de nulle part.

Ce qui a bien évidemment retenu mon attention est principalement le rythme, un rythme éssouflé où l'humain qui est hors d'haleine  vit dans une perpétuelle tension, angoisse. Crainte qu'on viennent freiner ses projets et son élan. Tout le monde cour dans cette course poursuite, ils cours pour échapper à la mort mais au final ils en oublient de vivre et ce qu'ils ne savent pas que la mort va plus vite qu'eux et finit par les rattraper. Dès lors, la coloration de la pièce pourrait s'articuler  d'une part  autour de cette drôlerie clownesque et exagéré que construit l'humain sur des bases du collectif dans une danse chorale et d'autre part il y a une partie sombre qui surgit avec la mort, le froid, l'épuissement  qui sont des thèmes omniprésents dans la pièce.
Il y a un vrai décalage qui s'offre à nous. Les choses tristes sont tournées au ridicule ex : la mort et les choses gaies s'assombrisent. Ex : le mariage
D'autre part, il y a un décalage dans les rapports humains. Il est clair, c'est la femme qui porte la culotte. C'est elle qui domine. On pourrait presque y voir une inversion de pouvoir dans les sexes, à savoir les hommes manifestent une soumition et fragilité exacerbée tandis que les femmes sont rudes et fortes voir masculiniser. Même si j'entends bien que dans cette société, ce rapport masculin/ féminin est habituel, je pense qu'on pourrait jouer là dessus et grossir les traits.

En gros, les deux impressions principales qui ressortent sont : le domaine onirique totalmeent farfelu qui a ni queu ni tête + le côté décalé dans la vitesse, rapports humains, valeur de la mort, valeur de la  vie...
Je trouve personnellement que cet univers hors-du commun se prète bien à un art du spectacle tout autant animé et perché à savoir : la comédie musicale

Bonne lecture aussi chiante soit-elle ;p !

July
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Par travail le Vendredi 7 décembre 2012 à 0:32
J'aime la comédie musicale!
Marwen
 

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